Gràce à un procédé spécifique et des échantillons congelés encore disponibles, des chercheurs du LIST ont pu analyser des échantillons d’eaux usées, prélevés même rétroactivement, à l’entreé des stations d’épuration. Lors de cette étude, intitulée Coronastep, ils ont rapidement constaté que le coronavirus circulait déjà au Luxembourg avant que le premier cas de personne contaminée ne soit déclaré.
Dès lors les analyses des eaux usées vont de paire avec les tests PCR des personnes physiques et montraient jusqu’au mois de septembre une correlation qui semblait en accord avec les déclarations du Ministère de la Santé. Cependant, depuis le mois d’octobre, alors que le nombre de personnes infectées a augmenté à grande vitesse, les analyses des eaux usées ont témoigné d’une augmentation bien plus importante encore.
Le nouveau bilan de l’étude Coronastep du LIST, laisse entrevoir une stagnation voire une légère baisse de la présence du coronavirus dans les stations de traitement des eaux usées au Luxembourg. Cette stagnation suscite l’espoir, mais attention, elle ne permet pas encore de tirer de conclusion sur l’évolution de la pandémie.